Oishinbo - Japanese Cuisine
Dans mon colis de swap "Cinéma et chocolat" se trouvait ce manga. Il s'agit d'un volume regroupant, pour la parution de la traduction en anglais, des épisodes choisis parmi les plus de cent volumes parus au Japon pour cette série. Une mise en bouche très réussie.
Pour célébrer son centième anniversaire, le journal Tozai News décide de lancer une réflexion sur ce qui serait le "Menu Ultime", à savoir un repas exemplaire qui rassemblerait les meilleurs plats de la cuisine japonaise. Ce projet est confié à Shiro Yamaoka. Un choix en apparence peu opportun, car le jeune journaliste manque cruellement d'entrain et d'initiative. Cependant, il se révèle être un fin gourmet en même temps qu'un cuisinier de talent. Ces qualités, il les doit à son père, Yuzan Kaibara, fondateur du Club des Gourmets. Malgré leur goût commun pour la bonne chère et l'amour de la cuisine bien faite, les deux hommes, fâchés, ne s'adressent plus guère la parole. L'essentiel des dix histoires réunies dans ce volume met en avant la rivalité entre Shiro Yamaoka et son père, qui s'exerce le plus souvent dans la réalisation des plats les plus parfaits qui soient, et les plus fidèles à l'esprit de la cuisine nippone.
L'univers de ce manga est très riche. Non seulement l'intrigue principale est nettement perceptible dans les épisodes sélectionnés, mais le récit permet de mieux appréhender les arcanes d'une gastronomie souvent mal connue en Occident. Le vocabulaire est assez technique, mais de nombreuses notes facilitent la compréhension et une meilleure immersion dans le monde culinaire. Les raffinements de la préparation, le rôle de la vaisselle, l'art de déguster les plats sont autant de thèmes abordés. Les personnages principaux sont suffisamment caractérisés pour que le lecteur anglophone s'y retrouve malgré les ellipses. Depuis la fin de cette lecture, je n'ai de cesse de me procurer d'autres volumes de la série pour continuer cette découverte.
Merci Catherine !
Oishinbo - Japanese Cuisine (A la carte - volume 1), Tetsu Kariya & Akira Hanasaki, 2009.